LA PUISSANCE DE LA MODÉRATION de Pierre RABHI

                L’apport de Pierre Rabhi à la réflexion  sur la manière qu’a l’homme d’utiliser la Terre et son rapport au vivant est l’un des plus intéressants qui soit. J’espère personnellement que ses sages idées permettront à certains (puissants) de s’interroger et pourquoi pas d’évoluer dans le sens de la Vie. Je souhaite faire passer son message et faire découvrir Pierre Rabhi à ceux qui ne le connaitraient pas encore.

C’est en octobre 2015 qu’est sorti le livre « La Puissance de la Modération« . Cet ouvrage Pierre Rabhiprésente un aperçu de la pensée pertinente et visionnaire de Pierre Rabhi. Avec plus de 300 formules extraites de ses écrits et de ses nombreuses conférences ou entretiens vous pourrez vous faire une excellente idée de la sagesse de la pensée de cet agroécologiste qui aime avant tout la vie.
J’ai plaisir à vous livrer ici quelques extraits de ce livre, qui pour moi sont d’une grande justesse et que j’apprécie particulièrement de par mon parcours personnel.
Page 35 : « nous sommes passés d’une humanité primitive qui considérait qu’elle appartenait à la vie, à une humanité dite « évoluée » qui considère que la vie lui appartient. Nous nous sommes érigés comme des propriétaires de la création. C’est la raison pour laquelle nous n’avons plus aucun respect pour rien. »
Page 37 : l’être humain a-t-il besoin de la nature ? La réponse est oui. La nature a-t-elle besoin de l’être humain ? La réponse est non ! À bon entendeur, salut !
Page 40 : notre sort est indissociable de celui de l’environnement. Arrêtons de nous croire au dessus ou en dehors.
Page 58 : nous donnons très peu de place à ce qui est indispensable. Nous ne mettons aucune limite au superflu.
Page 61 : nous ne sommes pas nés pour le produit national brut mais pour jouir de la vie.
Page 62 : le système nous fait accepter l’erreur comme étant juste. Quand les gens sont confinés dans des cages, ils aménagent leur cage et oublient complètement qu’ils sont enfermés.
Page 69 : ces outils qui devraient être nos serviteurs sont devenus nos maîtres, qui devaient nous libérer nous asservissent complètement.
Page 71 : la déférence et la foi inconditionnelle à l’égard de la science divinisée confisque à l’être humain la liberté de jugement. Il s’agit d’un envoûtement d’un genre particulier qui, corseté de rationalité, s’enfonce dans la déraison.

Page 72 : nous ne savons plus la patience des saisons qui offrent à notre temps le fruit lentement naturel. Nous ne savons plus la saveur de la rareté, la jubilation et la satisfaction. En nous, tous nos désirs se confondent et un tambour mystérieux cadence nos jours avec une célérité ivre. Nous ne savons plus le repos, nous ne savons rien des rythmes du ciel et de ses grands balancements dont nos poitrines seules gardent le souvenir et le regret.

Page 87 : vous voici, femmes en vigilance, maîtresses des grandes germinations, vous êtes parmi nous, filles du cosmos, porteuses des cadences lunaires. Noire, jaune, blanche, rouge, fragments d’ébène, d’ivoire, de cuivre ou d’or. Vous êtes racine unique nourrissant de multiples rameaux déployés sur le monde.

Je vous invite à suivre la pensée de Pierre Rabhi vous trouverez ses livres dans toutes les bibliothèques et marchands de livres. Aux éditions HOZHONI. Env 12 €.

 

Laisser un commentaire